Centrafrique: Pas de célébration de la Journée internationale de la presse

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DECLARATION DE L’UNION DES JOURNALISTES DE CENTRAFRIQUE RELATIVE A LA CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE

Chers compatriotes centrafricains,

Chères Consœurs,

Chers Confrères.

Le 3 mai de cette année, la presse centrafricaine à l’instar des corporations du monde entier devait célébrer la 21^ième Journée Mondiale de la Liberté de la Presse. Les années précédentes, la presse centrafricaine a célébré cette journée avec beaucoup d’enthousiasme compte tenu des acquis dans le respect de la liberté de la presse en Centrafrique.

Cette année malheureusement, la presse centrafricaine est confrontée à une violation flagrante par le pouvoir des dispositions de l’Ordonnance n°05.002 du 22 février 2005 relative à la liberté de la communication en République Centrafricaine qui dépénalise pourtant les délits de presse. Cette avancée spectaculaire que la République Centrafricaine avait eue en Afrique  et dans le monde a connue  une régression par l’arrestation et la condamnation de notre confrère Ferdinand SAMBA, Directeur de Publication du Journal le DEMOCRATE en violation flagrante de cette dépénalisation.

Compte tenu de la situation ainsi créée, les journalistes centrafricains, de toutes tendances confondues, réunis au sein de l’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA), ont décidé, à l’unanimité, au cours d’une assemblée générale tenue ce jour mercredi 2 mai 2012 à la Maison de la Presse et des Journalistes à Bangui, de ne pas célébrer cette 21^ième journée mondiale de la liberté de la presse  en solidarité avec leur confrère Ferdinand SAMBA condamné a de lourdes peines et encore détenu dans la tristement célèbre prison de NGARAGBA.

Fait à Bangui, le 02 Mai 2012

L’Assemblée Générale

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