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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 21:35

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Kabo, 15 févr. 13 (RJDH) - Un véhicule de l’ONG Médecin sans frontière MSF a été pris de force par des hommes de la coalition Séléka dans la nuit du jeudi au vendredi 15 février sur le site de cette structure à Kabo (nord).

 

D’après une source proche de la commune de Kabo joint par le RJDH ce matin, et qui a confirmé l’information, les rebelles ont fait irruption à 21 heures dans la base de MSF, où ils ont pris  le véhicule. Aucun dégât humain n’a été signalé.

 

Le chef de mission de MSF Espagne en Centrafrique, Sylvain Groulx est revenu sur la prise de ce véhicule. « Effectivement, hier soir le commandant local nous a demandé de leur emprunter un véhicule. Lorsque nous avons refusé, il a dit qu’il va quand même le prendre sans ou avec notre accord », a-t-il dit.

 

Pour Sylvain Groulx, cela ne semble pas être un acte de banditisme puisque le commandant s’était identifié. Et il nous a rassuré qu’il allait ramener ce véhicule aujourd’hui dans la journée. Il l’a réquisitionné pour une mission urgente dont nous ignorons le but et le mobile.

 

« Nous prenons souvent des précautions dans ce genre de situation. La première précaution est de négocier avec soit les rebelles, soit les groupes armés ou les forces loyaliste pour leur expliquer que nos véhicules servent d’ambulance pour transporter les malades et les blessés. Le Droit International contre-indique l’usage des ambulances pour des fins militaires. Mais si les gens décident tout de même de nous les prendre, nous enlevons secondement les autocollants et les moyens de communication qui sont à bord», a-t-il expliqué.

 

Il a par ailleurs attesté que la force tripartite aurait réussi à mettre la main sur deux des trois véhicules du MSF et de la Croix rouge volés à Ndélé (nord-est). Pour lui, ce qui était passé à Ndélé était plutôt un acte de pur banditisme des hommes armés qui voulaient sortir les véhicules hors du pays.

 

La source du Kabo a souligné que la ville est toujours contrôlée par des éléments de la Séléka. La partie de la population qui a quitté la ville à cause des exactions, hésite encore d’y retourner.

 

NDLR : Ce sont évidemment des mercenaires payés uniquement pour faire du mal. Là ils veulent juste se faire beaucoup d'argent sur la peine et la souffrance des centrafricains. Un jour ceux qui les ont amené en Centrafrique répondront de leurs actes devant une juridiction internationale quoi qu'ils espèrent une amnistie. Le sang des centrafricains ne resteront pas vain...

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