COMMUNIQUE N° 09 / MDREC / 2012
Le mardi 15 mai 2012, alors que des coupeurs de routes attaquaient le car qui emmenait les enfants centrafricains à Yaoundé pour le jeu concours carton rouge, au palais de la Renaissance, le Général président, ministre de la défense, député, gourou de la secte christianisme céleste, trésorier payeur général, directeur général des offices et sociétés d’Etat F. BOZIZE annonçait à grande pompe l’ouverture d’un dialogue avec l’opposition démocratique.
Comme le ridicule ne tue pas, le jeudi 31 mai 2012, le Général BOZIZE convoque à nouveau les mêmes acteurs pour leur dresser le sombre bilan de ses 9 années infructueuses à la tête de l’Etat Centrafricain.
Ensuite, s’en est suivie une série d’audiences accordées à des personnalités triées sur le volet. Aujourd’hui, jeudi 7 juin 2012, l’homme de la rue et surtout le MDREC constatent avec amertume, dégoût et horreur qu’il s’agit des consultations pour la désignation d’un gouvernement d’union nationale.
Cette supercherie qui doit immédiatement cesser n’est rien d’autre qu’une farce de mauvais goût et une fuite en avant du sanguinaire despote François BOZIZE, président de la première république bananière d’Afrique.
La profondeur de la crise qui mine le Centrafrique depuis bientôt dix ans nécessite des mesures drastiques et non des opérations de colmatage auxquelles se livre le despote homme du 15 mars 2003, François BOZIZE.
Le dialogue opposition / régime du Général François BOZIZE à cause de sa mauvaise foi doit se tenir à l’extérieur de la République Centrafricaine en France ou en Belgique sous l’arbitrage de la communauté internationale (l’OIF, l’UA, ONU et l’UE).
Les participants à ce dialogue inter centrafricain délocalisé seront au nombre de quinze et ainsi répartis : BOZIZE 5, Opposition Démocratique 5, diaspora 2, Patronat 1, Syndicats 1, Organisations de Défense des droits de l’Homme 1.
Le MDREC demande à l’ONU, l’UA, l’UE, l’OIF, la France et les USA :
1- De contribuer à la réussite du dialogue opposition / régime de BOZIZE,
2 - D’user de leurs influences pour convaincre le Général président, ministre de la défense, député, gourou de la secte christianisme céleste, trésorier payeur général, directeur général des offices et sociétés d’Etat François BOZIZE de comprendre que son refus d’un dialogue direct, honnête et franc avec l’opposition démocratique exposera inéluctablement son régime despotique à une fin de règne suicidaire et catastrophique.
A ses amis de l’opposition réunis au sein des Forces Vives de la Nation devenues Front pour l’Annulation des Elections de 2011 (FARE 2011) qui seraient tentés de s’accoquiner avec le boulanger BOZIZE qui les a roulés plusieurs fois dans la farine (Rencontres au palais, à Libreville, les deux dialogues) ; le MDREC leur dit que le peuple centrafricain a déjà trop souffert à cause de l’opposition qui n’est pas à la hauteur de sa tâche.
En s’engouffrant dans un gouvernement d’union nationale pour les besoins du ventre et des intérêts égoïstes, l’opposition creusera sa propre tombe et celle du peuple centrafricain.
Ce ne sera qu’à travers une cohabitation dirigée par l’opposition après le dialogue opposition démocratique / régime de BOZIZE sur un territoire neutre sous l’œil vigilant des amis de la RCA que notre pays renaîtra de ses cendres.
Lors de ses rébellions de 1982, 03 novembre 2003 et pendant bientôt dix ans à la tête de l’Etat Centrafricain, BOZIZE s’est livré avec sa famille, ses proches, son clan, le KNK et Idris DEBY, le Président du Tchad à la destruction et au pillage en règle de la R.C.A.
Des villages et des greniers pleins de produits vivriers ont été brûlés. Cinq usines d’égrenage de coton, des complexes de travaux routiers pillés et emportés au Tchad. Nos compatriotes ont fuit leurs villes et villages pour trouver refuge dans la brousse et à l’étranger. La malnutrition et la faim sévissent partout en RCA à cause de BOZIZE, l’insécurité généralisée et des actions conjuguées des rebelles tant centrafricains qu’étrangers.
La RCA se trouve à la croisée des chemins. BOZIZE et ceux qui veulent le suivre dans cette nouvelle aventure sans lendemain en porteront la lourde responsabilité devant les Centrafricains et l’histoire.
Fait à Bangui, le 07 juin 2012
Le Président du MDREC