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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 21:35

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Kabo, 15 févr. 13 (RJDH) - Un véhicule de l’ONG Médecin sans frontière MSF a été pris de force par des hommes de la coalition Séléka dans la nuit du jeudi au vendredi 15 février sur le site de cette structure à Kabo (nord).

 

D’après une source proche de la commune de Kabo joint par le RJDH ce matin, et qui a confirmé l’information, les rebelles ont fait irruption à 21 heures dans la base de MSF, où ils ont pris  le véhicule. Aucun dégât humain n’a été signalé.

 

Le chef de mission de MSF Espagne en Centrafrique, Sylvain Groulx est revenu sur la prise de ce véhicule. « Effectivement, hier soir le commandant local nous a demandé de leur emprunter un véhicule. Lorsque nous avons refusé, il a dit qu’il va quand même le prendre sans ou avec notre accord », a-t-il dit.

 

Pour Sylvain Groulx, cela ne semble pas être un acte de banditisme puisque le commandant s’était identifié. Et il nous a rassuré qu’il allait ramener ce véhicule aujourd’hui dans la journée. Il l’a réquisitionné pour une mission urgente dont nous ignorons le but et le mobile.

 

« Nous prenons souvent des précautions dans ce genre de situation. La première précaution est de négocier avec soit les rebelles, soit les groupes armés ou les forces loyaliste pour leur expliquer que nos véhicules servent d’ambulance pour transporter les malades et les blessés. Le Droit International contre-indique l’usage des ambulances pour des fins militaires. Mais si les gens décident tout de même de nous les prendre, nous enlevons secondement les autocollants et les moyens de communication qui sont à bord», a-t-il expliqué.

 

Il a par ailleurs attesté que la force tripartite aurait réussi à mettre la main sur deux des trois véhicules du MSF et de la Croix rouge volés à Ndélé (nord-est). Pour lui, ce qui était passé à Ndélé était plutôt un acte de pur banditisme des hommes armés qui voulaient sortir les véhicules hors du pays.

 

La source du Kabo a souligné que la ville est toujours contrôlée par des éléments de la Séléka. La partie de la population qui a quitté la ville à cause des exactions, hésite encore d’y retourner.

 

NDLR : Ce sont évidemment des mercenaires payés uniquement pour faire du mal. Là ils veulent juste se faire beaucoup d'argent sur la peine et la souffrance des centrafricains. Un jour ceux qui les ont amené en Centrafrique répondront de leurs actes devant une juridiction internationale quoi qu'ils espèrent une amnistie. Le sang des centrafricains ne resteront pas vain...

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 14:24


Radio Ndéké Luka Jeudi, 27 Septembre 2012 14:19

2 personnes mortes et 4 autres grièvement blessées, c’est le bilan d’une altercation qui a eu lieu ce 26 septembre au PK12 àBangui (sortie nord). Il s’agit d’une simple dispute entre un ancien élément de la garde présidentielle et un  jeune homme qui s’est soldée par des empoignades. Très vite, le calme est revenu dans cette partie de la capitale centrafricaine.

Selon les témoins, l’ancien élément de la garde présidentielle a eu quelques échanges verbaux avec un jeune homme à l’intersection de la garde de pk12. Rapidement, la discussion a pris une autre tournure. Le militaire a sorti son couteau et a poignardé mortellement son interlocuteur.

Un autre jeune homme qui se trouvait près de l’incident et qui a voulu intervenir, a également été blessé au bras par le porteur de tenu en colère. S’en est suivi une réaction des jeunes à  la chaîne. Pris de colère, ils ont lapidé ce militaire.

Interpellé, le Chef de Brigade de la gendarmerie de Pk12 et quelques éléments se sont dépêchés sur les lieux. Dès qu’ils se sont approchés, l’ex militaire, doublement armé d’un couteau et d’une grenade, a tiré sur le déclencheur de sa grenade pour empêcher les forces de l’ordre de s’en prendre à lui.  La grenade a explosé. L’ex militaire a succombé quelques instants après l’explosion de la grenade et le Chef de Brigade de la gendarmerie de Pk 12, ainsi que 2 de ses éléments ont été grièvement blessés.

Les blessés ont été acheminés d’urgence à l’hôpital pour des soins. Le journaliste de Radio Ndeke Luka qui a effectué une descente sur les lieux au Pk12 ce 27 septembre, confirme que le calme y est revenu après l’incident d’hier.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 14:18
JournalDeBangui Par Pacôme PABANDJI - 28/09/2012
Grace au soutien des partenaires internationaux, le jardin d’enfants de Miskine a été réhabilité

 

Le Jardin d’enfants de Miskine a été réhabilité grâce aux soutiens de la Région Nord Pas de Calais, du Conseil général du Nord, de la Mairie de Tourcoing, de la Fondation Air France et du PRA/OSIM, et l’Association Passe-moi le relais. Plusieurs mois après les travaux de réhabilitation, c’est le mercredi 26 septembre 2012 que l’Association a officiellement remis les deux bâtiments au ministère des Affaires sociales. Ces travaux de réhabilitation sont d’une valeur de 15 millions de FCFA. Pour le député de la première circonscription du 5ème Arrondissement de Bangui l’honorable Hyppolite Serge Mayer, cette initiative est à apprécier car c’est une première dans sa circonscription qu’une compatriote se soucie de l’éducation des enfants à travers ce geste. Il s’est fait la promesse de veiller sur l’établissement en ce qui est de sa préservation et de son entretien

 


© journaldebangui.com
Armande Love MALEPA (d) et Député du 5ème Hyppolite MAYER (g)

Du coté de l’administration M. Eric Mbaya, chargé de mission du ministère des affaires étrangères auprès de la diaspora a pour sa part, souhaité que l’initiative Love Malepa soit un exemple pour les autres centrafricains de la diaspora car c’est en concrétisant des actes que l’on pourra parler de développement du pays. Notons que ces travaux consistent à une remise en état sanitaire, à la réfection de la toiture du bâtiment principal, à la dotation en mobilier notamment 200 chaises, 30 tables, 4 étagères et 2 bureaux, aux travaux de peinture et à l’installation d’une aire de jeux avec 2 balançoires, un toboggan et un bac à sable. Pour Armande Love Malepa la marraine de l’association, l’idée du projet fait suite à une opération de lutte contre l’insalubrité dénommée «école propre» organisée en octobre 2008 au dit Jardin d’enfants. Les images de cette action ont été envoyées en France et, depuis, le projet a suivi son cours jusqu’à sa réalisation en 2012.

Rappelons que "Passe-moi le relais" est une association créée par les jeunes du quartier Banga 1 à Miskine qui ont souhaité contribué aux efforts du gouvernement en menant différentes actions pour la promotion de la jeunesse et la cohésion sociale au sein de leur quartier. Souhaitons que cette action ouvre la voie à d’autres et puissent mobiliser davantage les autres associations à être concrets.

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 19:24
Par Fleury Koursany - 21/09/2012
Les cinq membres de l’AFPS ont reçu 150 000 Fcfa de micro crédit pour des activités génératrices de revenus

 

Cinq membres de l’Association des Femmes Peulhs Solidaires (AFPS), ont reçu des mains de la Présidente de l’Association FADEC, la somme de 150.000 Fcfa à raison de 30.000 Fcfa par membre. Un microcrédit à leur octroyé afin de monter les petites activités génératrices de revenus. La cérémonie s’est déroulée au domicile de Madame Aïssatou Diallo, Présidente de l’AFPS au quartier Ngouciment dans le 5ème arrondissement de Bangui. Prenant la parole pour la circonstance, la Présidente de l’AFPS a vivement remercié la FADEC pour ce geste Ô combien salutaire qui leur permet de grandir très rapidement leurs commerces. Pour Madame Aïssatou Diallo, en acceptant cet appui, l’AFPS, par sa voie entend consolider le partenariat existant entre les deux associations.

 


© journaldebangui.com
Les deux présidentes avec Madame Yvette Banlog (d) et Madame Aïssatou Diallo (g)

Elle a profité de la circonstance pour interpeller ses consœurs à prendre conscience de leurs situations et à tout mettre en œuvre pour rembourser au plus vite ce microcrédit afin de donner la chance à d’autres membres de l’Association pour en bénéficier. «Vous êtes des pionnières dans le cadre de ce partenariat et il vous appartient de garantir cette confiance qui ouvrira la porte à d’autres membres de notre association» a-t-elle déclaré. Pour Madame Yvette Banlog, Présidente de la FADEC, elle a rappelé à l’assistance les deux volets du partenariat qui lie les deux associations à savoir l’octroi de micro crédit pour le montage des AGR et le cours d’alphabétisation.

 


© journaldebangui.com
La photo de famille de la présidente de la Fadec avec les membres de l'association de femmes peuhls

A propos du premier volet, la Présidente de la FADEC a clairement mentionné que ce crédit, si infime soit-il, est la preuve de l’engagement de son association à voler au secours des femmes en détresse. Ce qui cadre bien entendu avec les objectifs de la FADEC qui consistent à assurer l’encadrement; l’éducation, l’assistance sociale, financière et judiciaire des populations vulnérables comme les femmes en détention, les femmes accusées de pratique de sorcellerie, les Orphelins et autres enfants rendus vulnérables… Quant au second volet du partenariat, Madame Banlog a signifié que des mesures seront envisagées pour que d’ici peu, les femmes peulhs membres de l’AFPS puissent bénéficier des cours d’alphabétisation comme il en est le cas actuellement au sein de la prison pour femme de Bimbo. «La survie du partenariat qui lie votre Association à la nôtre dépendra de votre propre engagement à jouer à fons ce crédo de solidarité inscrit dans la dénomination de votre association», a-telle conclu.

 

Par Journaldebangui.com

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 23:51

 

VIRUS DU VIH 1

 

 

Bangui, 20 septembre 2012 (RJDH) – Dans les différentes structures de suivi des personnes vivant avec le VIH/sida de Bangui, les réactifs manquent pour les testes de CD4, une analyse censée permettre aux médecins de  mettre les patients sous traitement antirétroviraux ou non.


C’est le cas de l’Institut Pasteur de Bangui (IPB) qui ne peut plus accueillir autant de malades, obligé de gérer son stock, à cause du retard de payement des frais de prestation de service par le Comité national de lutte contre le sida (CNLS) qui éprouve des problèmes de financement.


« Le CNLS nous doit plus de 50 millions FCFA parce que depuis le mois de janvier, il n’a pas payé ses factures. Pour cela, nous sommes obligés de gérer notre stock en limitant nos services. Nous recevons désormais 150 patients tous les lundis et jeudis. Nous ne pouvons  pas faire plus. Parce que si nous le faisons, il n’y aura plus de réactifs d’ici la fin de ce mois », a expliqué le directeur administratif de l’Institut Pasteur, Ronan Bidault dans un entretien avec le RJDH, le mercredi à Bangui.


Il a fait savoir que le CNLS éprouve des difficultés à payer les factures de la prestation de service de l’IPB, parce que le Fonds mondial (FM) qui est son principal bailleur a suspendu le financement des réactifs, depuis le début de l’année 2012. « Ce qu’on attend est que le FM reprenne le financement des réactifs et que le CNLS paye les factures pour nous permettre d’avancer », a-t-il indiqué.


De toutes les structures qui font les analyses des malades, entre autres le laboratoire national, le Centre de traitement ambulatoire de l’hôpital communautaire, le centre des infections sexuellement transmissibles, seul l’Institut Pasteur continue la prestation de service, les autres étant en rupture de réactifs à cause de manque de financement.


Interrogé par le RJDH sur les raisons de la suspension de financement du FM, et des retards de paiement dus à l’IPB, le Dr Séraphin Ndanga expert chargé des programmes VIH au CNLS a reconnu les faits avant d’annoncer que le Fonds mondial vient de reprendre le financement des activités du CNLS et que ces arriérés seront apurés dans les prochains jours.


« Ces dettes seront payées bientôt, le virement est déjà fait, maintenant il suffit de faire les démarches au niveau de la banque », a-t-il déclaré. D’après le Dr Ndanga, le FM avait suspendu le financement de l’achat des réactifs à cause des problèmes de gestion constaté au sein du CNLS, mais aussi de la non présentation de rapport devant permettre d’évaluer l’impact des financements. « C’est pourquoi on a procédé  au changement de l’équipe du CNLS.


Il a fait remarquer qu’avant, le nombre de malades pris en charge n’était pas connu, c’est pourquoi le FM avait interrompu son appui, parce qu’il voulait avoir une idée précise du nombre de bénéficiaires de ses activités.


Le chargé des programmes VIH a fait savoir que pour le moment, le CNLS assure le suivi de 10 600 malades. Ils ont été enregistrés dans les différents hôpitaux de Bangui, après une formation spécifique en la matière, ce qui n’était pas le cas avant, si bien que l’on ne pouvait pas avoir un chiffre exact des malades. « Le personnel soignant des hôpitaux de province suivront prochainement la même formation pour nous permettre d’avoir un chiffre national des malades».


D’après les explications des médecins, le contrôle du CD4 des personnes vivant avec le VIH/sida est une phase essentielle du suivi des malades. C’est pourquoi la rupture ou la pénurie de réactifs qui permettent de faire cette analyse est un danger pour les malades.

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 20:57

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Un véhicule de transport commun a été attaqué par une horde des coupeurs de route à 8 km de la ville de Baboua dans la préfecture de la Nana Mambéré à l’ouest de la République centrafricaine dans la soirée du mardi 3 avril 2012. Selon un témoin joint au téléphone, le véhicule qui a quitté Bouar pour se rendre à Baboua le mardi 3 avril 2012, a entamé un tournant quand les bandits ont commencé à tirer à balles réelles. Le chauffeur et 6 personnes ont été touchés mais le chauffeur, est mort sur le champ.

Quatre personnes sont grièvement blessées et conduites à l’hôpital sous préfectoral de Baboua pour soins. Toujours selon le témoin, il était difficile de distinguer le visage des bandits car ils se sont à moitié camouflés et vu qu’il faisait un peu sombre. Les forces armées centrafricaines alertées, sont arrivées très tard sur les lieux et n’ont pu faire grand-chose pour les victimes. La carcasse du véhicule a été conduite dans la ville.

Selon un surveillant général au collège d’enseignement de Baboua, ces genres de chose se passent très fréquemment pendant la saison sèche dans la région. Cela est quelque fois dû aux nombreux troubles politico-militaires qui ont secoué la région, faisant circuler beaucoup d’armes de guerre, a-t-il martelé. Notons aussi que la situation est due à la dispersion des rebelles du Front populaire pour le redressement du général autoproclamé tchadien Baba Laddé après l’offensive armée du 23 janvier dernier. Les FACA parviendront-elles à atténuer la montée le phénomène des coupeurs de route communément appelés Zaraguinas en Centrafrique ?

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 11:18
journaldebangui.com
Par Pacôme Pabandji - 29/03/2012
Selon une habitante du 4ème arrondissement, les enfants n’ont pas d’eau à boire et l’on ne peut prendre une douche

 

Depuis une dizaine de jours, la ville de Bangui traverse une grave pénurie d’eau potable. Cette situation a fait que dans les quartiers de la capitale centrafricaine, les gens souffrent. Les bornes-fontaines sont remplies de bidons et d’ustensiles appartenant à des femmes et enfants en quête d’eau mais cette eau est devenue rare. Au quartier Boy-Rabe situé dans le 4ème Arrondissement de Bangui la situation frôle la catastrophe. Dans cette partie de la ville de Bangui, les habitants indiquent que cela fait plus d’une semaine qu’ils n’ont pas vu une seule goutte d’eau potable. Selon une habitante de ce quartier, les enfants n’ont pas d’eau à boire et l’on ne peut parler d’une douche. Ainsi, ces enfants sont exposés à des problèmes sanitaires.

 


© journaldebangui.com
A la recherche de l'eau source de vie

Au quartier Gobongo toujours dans le 4ème arrondissement, des gens parcourent des kilomètres en quête d’eau. Certains vont parfois au pk 12 et cela prend beaucoup de temps pour se ravitailler. Au niveau de la SODECA, un technicien signale que cette situation est due au fait que le fleuve Oubangui qui est partiellement asséché, n’a pas permis à la Société de distribution d’eau en Centrafrique (SODECA) d’avoir une quantité suffisante eau potable à repartir dans les quartiers de la ville. Toujours selon lui, la SODECA est obligée de gérer la situation autant qu’elle le peut. Pour certains jeunes, l’occasion est donnée de bâtir un commerce. Ayant parcourus plusieurs dizaines de kilomètres avec des bidons dans un pousse-pousse à la recherche d’eau, ils revendent ces bidons remplis de la précieuse denrée à des prix élevés. L’on ignore encore combien de temps va durer ce problème mais, la population ne tient presque plus. On note toutefois que cette année, la saison sèche est trop rude car la température est de plus en plus élevée et frôle parfois les 42°C. Cette chaleur intense rend la vie invivable dans la ville.

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 00:04

L’hôpital Elisabeth Domitien de Bimbo nouvellement construit à Bimbo avec la coopération sino-centrafricaine, a commencé à accueillir ses premiers malades le lundi 27 février 2012. Le ministre centrafricain de la santé publique et de la population l’a d’ailleurs annoncé le vendredi dernier et c’est une grande joie pour les habitants environnants.

Inauguré le 4 octobre 2011 par le Chef de l’Etat centrafricain en présence de l’ambassadeur chinois en République centrafricaine, l’hôpital de Bimbo couvre une superficie bâtie de 17784,9 mètres  carrés. Il a été financé à hauteur de 4 milliards de francs CFA par le gouvernement chinois. Les travaux de construction ont été réalisés par les architectes chinois, avec une main d’œuvre centrafricaine.

Le directeur de l’hôpital a été nommé il y a déjà quelques mois, en octobre, juste avant l’inauguration. Il s’agit de Jules Jacobin Apatita. Avec le démarrage des activités dans ce centre hospitalier ce lundi 27 février 2012, tous les services sont opérationnels, ce qui permet aux malades d’être accueillis. C’est un centre hospitalier de 100 lits qui va offrir des services en médecine générale, chirurgie et gynécologie. C’est une performance notable dans le domaine de la santé et de l’accès aux soins dans un pays où les indicateurs dans ce domaine sont au rouge.

Ce nouveau centre hospitalier va contribuer de manière notable à décongestionner le trop plein des hôpitaux déjà existants dans la capitale centrafricaine. Il faut aussi espérer que l’entretien,  la maintenance et la qualité des prestations suivront.

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 07:24

 

  C.A.P


boucherie à Bouboui

 


Radio Ndéké Luka Vendredi, 06 Janvier 2012 12:14

 

Surprise ce vendredi 6 janvier 2012, chez les consommateurs de  viande de bœuf de constater une pénurie de cette denrée très prisée des Centrafricains sur les marchés de la ville de Bangui. Ajouter à cela une surenchère sur quelques carcasses dont disposent certains bouchers : le prix d’un kilogramme passe de 2000 (environ 3 euros) à 2500 francs CFA (environ 3,8). La grève des bouchers entamée ce vendredi en est la principale cause.

 

Les bouchers dénoncent entre autres l’éloignement du nouveau marché à bétail logé au PK 45,  le non-respect de la prestation des services par la Société d’Etat de Gestion des Abattoirs (SEGA) et le prix élevé des bœufs.

 

Dans leur mouvement, ces derniers exigent aussi la dissolution de leurs entités dénommées Association Nationale des Bouchers Centrafricains (ANBC) et l’Union des Bouchers Centrafricains (UNBC). Des entités taxées par ces derniers de jouer le jeu du gouvernement centrafricain.

 

D’après les reporters de Radio Ndeke Luka qui ont sillonné quelques marchés, certains clients se sont rués sur les poissons fumés ou frais et autres denrées alimentaires au détriment de la viande de bœuf très prisée par les centrafricains.

 

SelonAlain KONAMNA, président du groupement des bouchers du marché de Combattant et délégué du collectif de ces bouchers, « de toutes les démarches entreprises pour améliorer les conditions de travail des bouchers après le transfert du marché à bétail du PK 13 au PK 45, le gouvernement oppose une fin de non-recevoir. Eu égard à la hausse de prix des bêtes et ne réalisant pas de bénéfice, ces bouchers attendent par leur mouvement, des autorités une solution urgente à leur revendication ».


De leur côté, certaines ménagères interrogées par Radio Ndeke Luka, ont déclaré que « la quantité de la viande achetée ne répond pas aux besoins de leur famille ». D’autres ont indiqué que « ce n’est pas tout le monde qui dispose d’importantes ressources financières pour se procurer de la viande de bœuf. Nous demandons au gouvernement de vite réagir pour nous garantir notre suffisance alimentaire ».


Joints au téléphone jeudi par Radio Ndeke Luka, les Directeurs Généraux de l’élevage et celui de la SEGA, n’ont pas voulu se prononcer sur la situation.


Il faut dire que le transfert du marché à bétail à Bouboui (45 kilomètres sur la route de Boali au nord de Bangui) il y a 2 mois a fait couler de l’encre et de la salive. A titre d’exemple, certains commerçants de bœufs préfèrent rester au PK 22 sur la route de Damara (nord de Bangui) créant ainsi une division entre les acteurs de ce secteur. L’autre problème c’est la perte d’emploi décriée par les bouchers de l’ancien site du PK13 et ceux du marché Combattant.


Signalons que la grève des bouchers intervient 3 jours après celle des conducteurs des taxis et bus. Ils ont  manifesté pour protester contre la hausse du prix des produits pétroliers.

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 03:12
Par Journalducameroun.com

 

Sur instruction du président camerounais Paul Biya, le premier ministre Philémon Yang a rencontré ce week-end Mohammed Iya, le président de la Fécafoot

 

Au Cameroun, l’affaire de la suspension de Samuel Eto’o de 15 matches de la sélection des Lions indomptables ne laisse personne indifférent. Elle est même devenue une véritable affaire d’Etat. A tel point que Philémon Yang, le Premier ministre du Cameroun, a, selon nos sources, sur instruction de Paul Biya, le président de la République du Cameroun, rencontré discrètement Mohammed Iya, pour trouver une solution à cet épineux problème. Le Premier ministre a dit au président de la Fécafoot d’avoir reçu les instructions de la hiérarchie pour demander la clémence des joueurs sanctionnés. Le délai pour faire appel de la décision suspendant Samuel Eto’o Fils et Eyong Enoh Tarkang, respectivement pour 15 matches et 2 matches avec les Lions indomptables, a expiré depuis le 26 décembre 2011 à minuit. L’on se souvient que les deux incriminés avaient refusé d’interjeter appel. Plongeant ainsi les dirigeants du football camerounais dans un embarras total. Le délai de dix jours pour faire appel étant dépassé. Ces deux joueurs sont donc statutairement suspendus de l’équipe nationale depuis lors. Sauf que la suspension du capitaine Samuel Eto’o et du 1er vice capitaine Eyong Enoh a suscité une levée de bouclier au Cameroun. A tel point que certains anciens Lions indomptables tels que Roger Milla, Joseph Antoine Bell, Benjamin Massing, Bernard Tchoutang, Michel Kaham et autres, sont notamment montés au créneau pour dénoncer, via les médias, la suspension infligée aux deux capitaines de l’équipe nationale par la commission de discipline et d’homologation de la Fécafoot.

 

© Journalducameroun.com
La suspension de Eto'o Fils a interpellée le président Biya

Iya Mohammed en dernier rempart a donc du pain su la planche. Le comité exécutif de la Fécafoot qui se réunit ce 6 janvier 2012 à le pourvoir de lever la suspension des joueurs incriminés. Malgré l’expiration du délai d’appel, le président de la Fécafoot peut demander la levée des suspensions d’Eto’o et Enoh. Du coup, L’avenir de Samuel Eto’o fils sera au centre des assises du comité exécutif de la Fécafoot. Diversement appréciée par ses administrateurs, la décision de suspendre celui qui est accusé d’avoir conduit la mutinerie de Marrakech fera débat. Lors de ces assises, les joueurs incriminés (Samuel Eto’o fils, Enoh Eyong et Benoît Assou-Ekotto) peuvent voir leurs suspensions réduites ou annulées.

L’affaire du match annulé qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive a finalement trouvé un terrain d’entente entre les deux parties. Il y a quelques jours, le président de la Fédération algérienne de football, Mohammed Raouroua, a accepté 250 millions de FCFA représentant le préjudice du match annulé. Tombi à Roko Sidiki, le secrétaire général de la Fécafoot, a rendu public un communiqué dont la teneur est la suivante: le Bureau fédéral de la fédération algérienne de football, bien que considérant que «le préjudice moral et sportif causé demeure considérable», a accepté la proposition de la Fécafoot de payer environ 250 millions de FCFA au titre de dommages et intérêts subits par la décision de l’équipe nationale du Cameroun de ne pas se rendre en Algérie pour disputer ledit match. Le Cameroun devra payer cette somme entre décembre 2011 et mars 2012.

 

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