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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 21:30

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Dans un entretien exclusif accordé à Afrikarabia, un des anciens porte-parole de la rébellion a décidé de dévoiler les coulisses du mouvement rebelle qui a menacé de renverser le président François Bozizé. Une interview qui révèle le nom du président "caché" de la Séléka, le double jeu d'Idriss Déby et le soutien d'un ancien officier du Congo-Kinshasa.

Décembre 2012. En quelques jours, la Séléka, un mouvement rebelle centrafricain méconnu, a réussi à prendre le contrôle de 80% du pays, avant d'être stoppé par les forces tchadiennes de la CEEAC (Communauté économique des états d'Afrique centrale) à 75 km de la capitale, Bangui. Composée d'une mosaïque de 4 groupes rebelles (UFDR, CPJP, FDPC et CPSK), la coalition est toujours apparue comme un mouvement "sans tête", avec autant de porte parole que de commandants militaires. Après un mois de conflit, un accord a pourtant été signé à Libreville début janvier, entre le régime de François Bozizé, la Séléka et l'opposition politique. Le président centrafricain a sauvé sa tête, l'opposition politique a emporté la primature et la rébellion a obtenu le poste de vice-premier ministre et de ministre de la défense, en la personne de Michel Djotodia. Mais la paix reste fragile. L'opposition peine à s'imposer et le camp Bozizé reprend confiance. Beaucoup prédisent une reprise des hostilités, car une partie des rebelles ne se reconnait pas dans les accords de Libreville et pour cause… la rébellion reste plurielle. Pour mieux comprendre ce mouvement nous avons voulu connaître l'histoire de la Séléka.

Jean-Paul Bagaza, est l'un des anciens porte-parole de la coalition et a décidé de nous révéler les dessous du mouvement rebelle. Jean-Paul Bagaza ne fait partie d'aucun des 4 groupes constituant la Séléka, mais de la "coordination" qui a mis en place la coalition rebelle. Il nous livre les secrets du mouvement et les surprises sont de tailles. Voici son témoignage.

Acte I - Bozizé se fâche

"Tout commence au mois de décembre 2011. François Bozizé convoque Sylvain Ndoutingai, le ministre des mines et Firmin Findiro, le ministre de la justice et porte-parole du gouvernement. Francis Bozizé, le fils du président est aussi présent. Au cours d'une réunion familiale, le clan Bozizé avait décidé de présenter le fils, Francis, à la présidentielle, si François Bozizé n'arrivait pas à modifier la constitution pour briguer un nouveau mandat en 2016. Le président Bozizé avait donc pris la décision de convoquer ces deux proches du régime pour convaincre les membres du parti présidentiel (KNK) de modifier la constitution en faveur d'une nouvelle candidature. Au cours de cette réunion, Firmin Findiro a tenté de dissuader le président de modifier la constitution, compte tenu de l'instabilité politique ambiante et de l'activité de nombreux groupes rebelles. Sylvain Ndoutingai a lui aussi déconseillé au président Bozizé de modifier la constitution, pensant que cette décision créerait des tensions. Ces réponses n'ont visiblement pas plu au président. Il faut dire que François Bozizé suspectait déjà Sylvain Ndoutingai de préparer un coup d'Etat, ou de vouloir se présenter aux élections présidentielles de 2016. Sylvain Ndoutingai était ministre des mines et avait beaucoup d'influence et de moyens financiers. Firmin Findiro était considéré comme l'intellectuel qui pouvait aider Sylvain Ndoutingai à prendre le pouvoir. François Bozizé et son fils ont alors décidé de se séparer de ces deux ministres en fabriquant de fausses accusations pour les limoger. Le ministre, Firmin Findiro a alors décidé de s'enfuir par la RDC, puis par le Congo-Brazzaville et enfin vers la France avec un passeport d'emprunt. Je suis allé l'accueillir à l'aéroport".

Acte II - Les tchadiens entrent en piste

"En France, nous avons décidé de réagir et de prendre les choses en main. C'est là qu'est née l'idée de la Séléka, c'est à dire de créer une coalition avec tous les mouvements rebelles centrafricains. Pour atteindre cet objectif, nous avons d'abord décidé d'enclencher notre stratégie avec un seul mouvement. En septembre 2012, nous sommes entrés en contact avec Nourradine Adam du CPJP (Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix), qui était alors au Tchad, à N'Djamena. Nourradine Adam avait de très bons contacts avec Idriss Déby, le président tchadien. En discutant avec Déby, Nourradine constate que les relations entre le Tchad et la Centrafrique se sont fortement détériorées. Selon Déby, Bozizé ne tient plus parole. Beaucoup d'accords commerciaux et militaires n'ont jamais vu le jour. Notamment sur la création d'une force militaire mixte pour contrôler la frontière entre les deux pays. Idriss Déby souhaitait également la construction d'un pipeline pour alimenter en eau le Tchad depuis la rivière Oubangui. Tous ces projets traînaient. L'autre contentieux entre les deux pays concernait le colonel Charles Massi que le Tchad a livré au régime centrafricain. L'opposant a ensuite été assassiné dans les prisons de Bozizé, contrairement aux engagement pris. François Bozizé avait en effet clairement promis à Idriss Déby de ne pas éliminer Charles Massi. Il n'a pas tenu parole. Idriss Déby a été très en colère."

Acte III - Firmin Findiro, président "officieux"

"Le président tchadien et ses proches ont décidé d'écarter Bozizé du pouvoir. Les tchadiens se sont alors appuyés sur Nourradine Adam, qui avait déjà des soldats. Mais pour éviter que cette rébellion ne soit uniquement "musulmane" et taxée d'extrémisme religieux, les tchadiens voulaient trouver "un intellectuel" pour mettre à la tête du mouvement. Début octobre 2012, Nourradine Adam nous a appelé pour nous dire que c'était Firmin Findiro qui allait occuper la direction politique du mouvement et que nous allions rencontrer le général Mahamat Ali Abdallah Nassour à Paris. Ce général tchadien est un proche de Déby, qui avait d'ailleurs aidé François Bozizé à renverser l'ancien président Patassé en 2003. Il connaissait donc très bien Bozizé. Lors de notre rencontre à Paris, le général nous a dit la même chose que Nourradine : "nous ne voulons plus de Bozizé, il ne tient pas parole, il faut qu'il parte…". Il nous a aussi dit que pour la stabilité de la région et des frontières, il fallait se débarrasser du président centrafricain. Mahamat Ali Abdallah nous a mis en contact avec le fils d'Idriss Déby, Zakaria, avant de pouvoir rencontrer le président tchadien à Paris, lors d'une visite prévue en octobre 2012 avec François Hollande. Zakaria Déby nous a ensuite appelé pour nous dire que nous pourrions rencontrer le président tchadien à Paris avant le Sommet de la francophonie d'octobre. Mais le président Déby n'a pas voulu d'une rencontre "officielle", pour éviter d'apparaître dans cette histoire. En fait, le président français a décalé sa rencontre avec Idriss Déby pour la reporter début décembre 2012, ce qui changeait évidemment tous nos plans. Pour déclencher la rébellion, il nous fallait une autorisation au moins "officieuse" de l'opération. On voulait une "bénédiction" avant de déclencher toute attaque. Mais entre temps nous avions déjà fédéré tous les autres groupes rebelles depuis le mois de septembre 2012 et on ne pouvait plus reculer. Dans un premier temps, notre stratégie était que chacune des rébellions mènent ses attaques dans son coin, pour faire croire à des mouvements isolés. Et une semaine après nous devions annoncer la création d'une coalition : la Séléka. Ce qui s'est effectivement passé."

Acte IV - Un conseiller militaire congolais

"En France, nous sommes entrés en contact avec un ancien officier de l'armée congolaise, de l'AFDL (le mouvement de Laurent-Désiré Kabila), qui a fait partie des troupes qui ont renversé Mobutu en 1997. Cet officier s'appelle Gabriel Maindo et a fait office de conseiller militaire du mouvement de la Séléka. Il a élaboré tous les plans militaires pour renverser le plus vite possible le président Bozizé. Mais en contre-partie, la Séléka devait lui laisser une base arrière en Centrafrique pour qu'il prépare une rébellion contre le président Joseph Kabila en République démocratique du Congo (RDC). Il devait ensuite se rapprocher de l'opposition rwandaise pour renverser Paul Kagame. Gabriel Maindo voulait, à partir de la Centrafrique, ouvrir un front contre la RDC et un autre contre le Rwanda. C'est pour cette raison que, lorsque le M23 nous avait proposé leurs services pour affronter les troupes tchadiennes qui nous bloquaient à Damara, nous avons refusé cette aide. Gabriel Maindo a même mis son veto à tout soutien du M23. Il a même menacé de tout faire capoter si la Séléka s'alliait au M23. Aujourd'hui, il fait partie de ceux qui s'opposent farouchement aux accords de Libreville."

Acte V - Double jeu

"Gabriel Maindo nous a aussi mis en contact avec le directeur des services de renseignement soudanais. Le Soudan était prêt à nous donner des moyens humains et financiers pour renverser François Bozizé et par la suite renverser aussi Idriss Déby. Avec la chute de Bozizé, la sous-région centrale serait devenue une véritable poudrière. Cet ancien officier congolais (Gabriel Maindo, Ndlr) avait pour objectif d'en finir avec tous ces dictateurs d'Afrique centrale. Il a pointé : le Rwanda, l'Ouganda, le Gabon, la RDC, le Tchad et puis l'Angola. Il fallait profiter, dans un premier temps, du soutien d'Idriss Déby pour renverser Bozizé et lui montrer que la Séléka était à ses côtés. Et dans un deuxième temps, après la chute de Bozizé, nous aurions renversé Déby. A propos de l'échec militaire de la Séléka, nous avons été naïfs. Le président Idriss Déby a joué double jeu avec nous. C'est lui qui a fixé la fameuse "ligne rouge" au niveau de la ville de Damara que nous ne devions pas dépasser. Idriss Déby a menacé Michel Djotodia et Nourradine Adam de vouloir les remplacer à la tête du mouvement s'ils franchissaient Damara. Ce que nous avons compris aujourd'hui, c'est que le président Déby a voulu utiliser la Séléka comme un moyen de pression sur François Socrate Kevin François
Bozize. Le président tchadien a obtenu ce qu'il voulait : il y a maintenant la mise en place d'une brigade mixte et le projet de pipeline avance de nouveau. Aujourd'hui Idriss Déby continue donc de contrôler la République centrafricaine, avec ces 3 enfants. Nous avons tout simplement été instrumentalisés par le Tchad."

Propos recueillis par Christophe RIGAUD © Afrikarabia

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 21:13

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La Rédaction

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 12:16

 (Xinhuanet 04/01/2013)

YAOUNDE -- En présence du coordonnateur Michel Am Nondokro Djotodia, ex-consul de la Centrafrique à Nyala au Soudan et ex-fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères à Bangui, les responsables de la rébellion Séléka sont réunis jeudi en fin de journée à Bria (Est) pour préparer leur participation aux négociations de paix prévus à Libreville au Gabon, a appris Xinhua.

« Nous sommes en réunion avec les officiers. Nous sommes en train de nous organiser pour le départ à Libreville », a déclaré le colonel Kader Kedegard, aide de camp du Nondokro Djotodia joint par Xinhua.

La concertation politico-militaire qui fait intervenir l'état- major de la coalition rebelle dirigé par le général Aubain Issa Issiaka à Bria, ville de l'Est de la République centrafricaine ( RCA) distante d'environ 600 km de la capitale Bangui, vise notamment à déterminer les modalités de participation de la rébellion au dialogue de Libreville auquel elle dit adhérer.

La composition de la délégation est quant à elle confiée à Eric Massi, porte-parole international de la rébellion à Paris en France, a confié le colonel Kedegard. « C'est Massi qui va organiser la composition de la commission de ceux qui vont partir (à Libreville, NDLR) », a-t-il justement indiqué.

Comme le gouvernement centrafricain dont le ministre de l'Administration du territoire, Jousé Binoua, joint jeudi matin, la coalition Séléka qui menace de renverser le pouvoir du président François Bozizé, ne confirme pas la date du 8 janvier annoncée par certaines sources pour l'ouverture des pourparlers de paix de Libreville.

« On ne nous a pas donné une date précise. On nous a parlé tantôt du 5, tantôt du 8 puis du 10 janvier. On attend demain ou le soir », a fait savoir l'aide de camp de Michel Am Nondokro Djotodia.

Dans le même temps, une mission militaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC, organisation régionale à laquelle la RCA appartient) conduite par le colonel gabonais Ben Agourou est annoncée à Bangui pour des rencontres en vue de ce processus initié par les dirigeants de la région pour préserver la RCA du chaos.

La même organisation a décidé de déployer sur le terrain une force de dissuasion estimée à 760 hommes pour faire respecter un cessez-le-feu prescrit aux protagonistes de la crise déclenchée le 10 décembre par la première attaque de Séléka qui, après une progression remarquable l'y ayant rapprochée, menace d'entrer à Bangui.

© Copyright Xinhuanet

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 12:04
Éric Massi, porte-parole de la rébellion centrafricaine à Paris.
Éric Massi, porte-parole de la rébellion centrafricaine à Paris. © AFP

Regroupant plusieurs groupes rebelles, la coalition Séléka peine à exprimer une position claire. Symbole de ces difficultés : Éric Massi, le porte-parole de la rébellion à Paris, est sous le feu des critiques. Le commandement militaire des rebelles lui reproche ses nombreuses déclarations hasardeuses.

Coalition hétéroclite, le Séléka peine, ces derniers jours, à parler d’une seule voix. Regroupant plusieurs groupes rebelles - la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) et la Convention patriotique du salut du kodro (CPSK)-, le mouvement a autant de porte-paroles que de factions. « Il est difficile de tenir une position officielle, il y a trop de personnes qui s’expriment », confie une source militaire au sein de la coalition.

La personne d'Éric Massi, porte-parole du Séléka à Paris, cristallise les difficultés rencontrées actuellement par les rebelles. Le commandement militaire des rebelles lui reproche d’avoir annoncé qu’une délégation du Séléka se rendrait aux négociations prévues à Libreville, alors que le mouvement n’avait pas encore arrêté de décision.

« J'ai demandé à nos forces de ne pas bouger de leurs positions à partir d'aujourd'hui parce que nous voulons participer aux discussions de Libreville (Gabon) pour trouver une solution politique », a déclaré Éric Massi, le 2 janvier. « Je suis en discussion avec nos partenaires pour avancer des propositions afin de mettre fin à la crise mais une solution pourrait être une transition politique dont le président (François Bozizé) serait exclu », avait-il ajouté. Quelques heures plus tard, Armel Sayo, un des chefs militaires de la rébellion, assurait sur TV5 Monde qu’il était « hors de question que le Séléka puisse prendre part à ces discussions. Nous allons mener une lutte et nous irons jusqu’au bout. »

Éric Massi sur la sellette ?

C’est surtout la tonalité de ses déclarations qui a agacé le commandement militaire. « Nous l’avons mis là où il est et maintenant il dit que c’est lui qui nous commande, s’insurge la source au sein du Séléka. Il est seulement porte-parole depuis le 12 décembre. S’il ne change pas d’attitude, ses jours au sein de la rébellion sont comptés. »

Éric Massi est le beau-fils du médecin militaire Charles Massi, ancien député et ministre, mort en janvier 2010, probablement sous la torture, quelques semaines après avoir été arrêté à la frontière avec le Tchad et livré aux autorités centrafricaines. Sa mère, Denise Neris-Massi, une Franco-Centrafricaine, seconde épouse de l’homme politique, est morte de chagrin, trois mois après la perte de son mari.


Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Centrafrique : la coalition Séléka face à ses divisions | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 21:26

 20:22 - 03/01/13

BANGUI (AFP) - (AFP) - Le président centrafricain François Bozizé se préparait jeudi à aller aux négociations de paix à Libreville mais celles-ci pourraient être compliquées par le caractère extrêmement hétéroclite de la rébellion, qui a suspendu sa progression vers Bangui.

Le Séléka a stoppé l'offensive qu'il avait lancée le 10 décembre dans l'attente des négociations, le gros de ses troupes étant toujours positionné à Sibut, à 160 km de Bangui.

Le régime a commencé à fourbir ses arguments pour les pourparlers qui devraient s'ouvrir mardi prochain. Le ministre de l'Administration territoriale Josué Binoua a ainsi accusé la rébellion d'être majoritairement composée d'étrangers des guerres du Tchad, du Soudan et de Libye, et de prêcher un islam rigoriste.

"La grande partie de la troupe (de la rébellion) est constituée très largement des Toro Boro, les rebelles soudanais du Darfour (...). Il y les résidus des forces du (rebelle tchadien) Mahamat Nouri qui a été expulsé de Khartoum. Plus d'autres combattants de morphologie libyenne", a déclaré M. Binoua.

Selon lui, "M. (Moussa Mohammed) Dhaffane et Nourredine (Younous Adim Birema), qui sont les deux principaux responsables de cette rébellion, ont étudié en Arabie Saoudite, au Qatar. Ils prônent le wahhabisme à qui veut l'entendre. Ils le prêchent".

Le wahhabisme est une doctrine rigoriste sunnite de l'islam d'origine saoudienne, voisine du salafisme.

Le ministre s'est aussi interrogé sur les sources de financement des rebelles: "La rébellion Séléka met en exergue son arsenal militaire, lequel a un coût. Qui leur a donné l'argent? Qui finance?"

Enfin, selon lui, les rebelles n'occupent pas "80% du territoire comme ils le disent" mais seulement "six des seize préfectures du pays, soit 37% du territoire", habité par 19% de la population.

"Ce n'est pas suffisant pour demander le départ du président Bozizé", a affirmé M. Binoua. 

 Les rebelles, qui ont pris les armes pour réclamer le respect de plusieurs accords de paix signés entre le gouvernement et des rébellions et se sont facilement emparés de plusieurs villes du nord et du centre, demandent le départ de M. Bozizé.

Ce dernier s'est déclaré prêt à un dialogue sans condition en vue de la formation d'un gouvernement d'union nationale. Des représentants du Séléka et de l'opposition ont accepté mercredi d'y assister.

La tenue des pourparlers pourrait cependant être compliquée par le caractère extrêmement hétéroclite de la rébellion qui ne présente ni commandement militaire, ni direction politique unifiés, et où les rivalités personnelles n'ont pas tardé à éclater.

Le rôle du médiatique porte-parole Eric Massi est ainsi ouvertement contesté au sein du Séléka, où certains l'accusent de "rouler pour lui même", selon les termes de François Nelson Ndjadder, coordonnateur et délégué en Europe de la Convention patriotique pour le salut du kodro (CPSK), une des composantes du mouvement.

La CPSK a déjà constitué sa propre délégation pour se rendre à Libreville, et d'autres mouvements, y compris de l'opposition politique, demandent aussi à être associés aux négociations, ont indiqué plusieurs sources à l'AFP.

 Ces derniers jours, les "porte-parole" ou "commandants" autoproclamés de la rébellion se sont multipliés, le plus souvent issus des rangs de l'opposition en exil.

Des organisations de défense des droits de l'homme en Centrafrique ont déploré dans un communiqué les "exactions" commises par la coalition rebelle du Séléka dans les villes qu'elle a conquises, ainsi que celles commises par le pouvoir contre les proches de la rébellion à Bangui.

Jeudi soir, un Front républicain pour l'alternance et la paix (FRAP), une coalition d'opposants récemment créée à Paris, doit tenir une assemblée générale dans la capitale française, en présence de "hautes personnalités centrafricaines", selon son porte-parole Guy Simplice Kodégué.

Au plan interne, la décision du président Bozizé de limoger son propre fils Jean-Francis du ministère de la Défense devrait lui permettre de reprendre la main en lançant un message de confiance aux militaires, selon une source sécuritaire. Jean-Francis a été "sanctionné pour sa nonchalance", a-t-on ajouté de même source.

Pour le principal opposant, l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé, le limogeage "est la moindre des choses" après la débandade des Forces Armées centrafricaines.

Selon une source diplomatique, Paris estime que les négociations devraient être le plus ouvertes possible et réunir le gouvernement centrafricain, les oppositions armées ainsi que l'opposition légale démocratique, notamment M. Ziguélé et Jean-Jacques Demafouth, tous deux candidats malheureux à la dernière élection présidentielle de janvier 2011, remportée par François Bozizé.

© AFP Des soldats de la FOMAC prennent position le 2 janvier 2013 à proximité de Damara
© AFP Sia Kambou
© AFP Carte de villes sous contrôle rebelle en Centrafrique
© AFP
© AFP Le commandant de la FOMAC Jean-Felix Akaga passe les troupes en revue le 2 janvier 2013 à Bangui
© AFP Sia Kambou
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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 18:11

 

convoi-FOMAC-an-Damara.jpg

Convoi FOMAC à Damara


DAMARA (AFP) - 02.01.2013 19:12 - Par Patrick FORT

 

Damara, "la ligne rouge" à 75 kilomètres au nord de Bangui que ne doit pas franchir la rébellion centrafricaine, ressemble à une ville fantôme, la plupart de ses habitants ayant fui en brousse par crainte des exactions des rebelles comme des soldats tchadiens censés les protéger.


Les 400 militaires venus du Tchad, ainsi que les 360 soldats gabonais, camerounais et congolais dont le déploiement est prévu prochainement dans la zone, doivent former un cordon d'interposition entre les rebelles et l'armée centrafricaine.


Mais "on a peur des soldats tchadiens comme des rebelles" centrafricains, affirme un vendeur de cigarettes de 26 ans, Anicet Dimanche. "Ils volent, ils mangent ce qui est à nous. Ils veulent des femmes".


"Ils m'ont volé deux cartouches", ajoute le jeune père promenant sur ses épaules son fils de 18 mois. Sa femme est restée en brousse.


La plupart des maisons - plutôt des cases au toit de tôle ou de paille et au sol en terre - sont vides. Parfois, un cadenas facile à briser barre la porte.


Officiellement peuplée de 38.000 habitants, Damara ressemble plutôt à un village. Elle a été abandonnée par ses habitants il y a six jours, au moment de l'annonce de l'arrivée des rebelles de la coalition du Séléka. Mais quelques-uns reviennent chaque jour en ville pour prendre des nouvelles.


"Si ça continue, la forêt va être jonchée de cadavres. On dort dehors, sans médicaments. Pour manger, on déterre des ignames", raconte un cultivateur d'une trentaine d'années, Philippe Pakati. "Nous vivons dehors comme nos ancêtres, comme des animaux. On est parti en ne prenant que de quoi dormir, des assiettes, une marmite et de quoi déterrer" les tubercules utilisées pour l'alimentation, explique-t-il.


L'homme accorde toutefois un peu de crédit aux soldats tchadiens: "Pour le moment, ils achètent les cabris et les poulets pour manger. Si on voit qu'ils nous respectent, on reviendra", dit-il.


Damara est le dernier verrou sur la route de la capitale Bangui pour les rebelles, qui ont conquis en trois semaines la majeure partie de la Centrafrique. Actuellement les rebelles sont à Sibut, un peu de 100 km plus au nord.

Le commandant de la force africaine d'interposition, le général Jean-Félix Akaga, les a averti mercredi que toute avancée vers Damara serait considérée comme "une déclaration de guerre".


De son côté, le général tchadien Abdoulaye Issaka Sawa se veut rassurant envers les Centrafricains: "Nous sommes là pour les sécuriser. Nous respectons les lois militaires et nous sommes de bons croyants (musulmans). On ne s'en prend jamais aux populations", assure-t-il à l'AFP, à Damara.


Ce qui ne convainc pas de nombreux habitants. "On a mis nos femmes à l'abri. Quand ils s'en iront, on ira les chercher", dit Auguste Monjou, pêcheur dans les eaux d'une rivière longeant la ville.


Au bord de la route, une femme porte un enfant dans le dos, un ballot sur la tête. Veuve depuis un an, elle vient de parcourir une dizaine de kilomètres à pied depuis son village voisin, accompagnée d'une vieille femme et de trois autres enfants âgés de 4 à 8 ans. Des gens lui ont dit avoir vu des rebelles. "J'ai eu peur. J'ai préféré partir. J'ai de la famille à Bangui", dit-elle.


Elle transporte "du linge, quelques affaires et un sac de manioc", espère bénéficier d'un transport en voiture sur la route sans avoir d'argent pour payer. En attendant, elle marche avec sa famille, sous une chaleur accablante.


Un collégien de Damarra, Saint-Emile Dengue Dengue, s'attend à ne pas aller à l'école durant plusieurs jours, parce que "la majorité des enseignants ont fui".


Augustine Yassipo, cultivatrice et mère de 12 enfants, est l'une des rares femmes visibles dans la ville. Elle vend des galettes de poisson à 100 francs CFA (15 centimes d'euros) et préfère ne pas s'approcher des Tchadiens: "S'ils les voient, ils prendront tout sans payer. Je vais essayer de les vendre aux FACA (forces armées centrafricaines). Eux, ils ne violent pas", assure-t-elle.


L'armée centrafricaine, défaite après chaque accrochage avec les rebelles, est présente à proximité.


"Plus ça se prolonge, plus nous avons peur. Cela fait six jours qu'on dort dehors par terre, sans rien. Nous, on veut la paix", ajoute Augustine. Avant le coucher du soleil, elle s'en ira rejoindre sa famille et passer une nouvelle nuit en brousse.


© 2013 AFP

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 14:23

 

babaladdé

 

Bangui, 27 septembre 2012 (RJDH) – Initialement prévu pour débuter ce 27 septembre 2012, c’est finalement à partir du 1er octobre prochain que les éléments de l’ex-rébellion tchadienne du Front populaire pour le redressement (FPR) vont entamer leur rapatriement au Tchad. La nouvelle est rendue publique, en exclusivité, ce 27 septembre par le porte-parole du comité de rapatriement de ces ex-rebelles tchadiens, Ferreira Firmhino, au RJDH.

« C’est pour des raisons financières et techniques que nous n’avons pas pu commencer les opérations en la date prévue. Mais nous sommes toujours dans la fourchette, et nous allons respecter le délai fixé dans le document signé le 8 août à Ndjamena, qui stipule que les hommes vont être rapatriés dans un mois après la signature », a expliqué Ferreira Firmhino.

Au départ, deux sites situés dans les villes d’Ippy (centre-est) et de Sido (nord) avaient été retenus pour le regroupement de ces hommes. Mais après une mission du comité sur le terrain in a été conclu qu’il serait plus facile de regrouper à Ippy.

Le convoi de lundi doit commencer par le ramassage des femmes et des enfants figurant dans les rangs du FPR et les attendront le second tour. « C’est une condition qui ne figure pas dans le document de Ndjamena, mais le comité a décidé de l’accepter pour que tout se passe bien », a mentionné Ferreira Firmhino.

L’opération concerne 3000 hommes. Depuis le rapatriement du général Baba-Laddé au Tchad le 5 septembre dernier, un comité a été mis en place pour conduire les opérations devant aboutir au rapatriement de tous ses éléments.

Le comité est présidé par le médiateur de la République, Mgr Paulin Pomodimo, appuyés par le Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique, le Haut-commissariat des Nations-Unies  aux réfugiés (HCR) et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). La force multinationale de la CEMAC est chargée de son aspect pratique.

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 19:30

 

 

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Hassan Al Habib « HA » de la CPJP Fondamentale abattu par les FACA à Dékoa

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 20 Septembre 2012 19:51

 

Le Porte-parole de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix FondamentaleHassan Al Habib alias Wata ou encore HA a été tué le mercredi 19 septembre 2012 au village Daya situé à 18 kilomètres de Dékoa, axe Bouca (nord). Le Colonel rebelle a été éliminé par les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA).

 

Selon Dimanche François Nabana, Maire de la ville de Dékoa interrogé ce jeudi par Radio Ndeke Luka, le corps a été bel et bien reconnu comme étant celui de HA, ancien député suppléant de Jean Paul Ngoupandé du Parti de l’Unité Nationale (PUN).

 

L’autorité municipale a expliqué que « lorsque nous avons reçu l’information, le Préfet, moi-même et quelques responsables, avec l’aide des éléments des FACA basés à Dékoa et des personnes de bonne volonté, nous nous sommes rendus au village Daya pour vérifier cette information. Effectivement, nous avons trouvé le corps sur un brancard à côté de la petite mosquée de Daya. La population, les musulmans, tous ont reconnu que c’est bien le corps de Hassan Al Habib alias Wata ou encore HA. Nous avons même pris quelques photos du corps. »

 

Le défunt Colonel « HA » a revendiqué dimanche dernier, au nom de la CPJP fondamentale, les attaques des villes de Damara, Sibut et Dékoa, dont le bilan officiel n’est toujours pas connu à ce jour.

 

Il a déclaré que leur opération s’appelait « Charles Massi » et que leur principal objectif était de marcher sur Bangui pour renverser le pouvoir de François Bozizé.

 

Jean-Françis Bozizé, ministre Délégué à la Défense a pris acte de cet engagement et a promis que les FACA ne se laisseraient pas faire. Une promesse qui commence à se concrétiser avec cet assassinat de HA.

 

Dans une interview accordée le 18 septembre, Mahamath Isseine Abdoulaye, président de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) a déclaré que « ces attaques ont été le fruit d’une rébellion tchadienne en gestation et non une branche de la CPJP. Il s’agit d’ailleurs des voleurs qui sont incapables de marcher sur Bangui comme ils entendent le faire. La CPJP reste attachée à la signature, en août dernier, de l’accord paix Globale de Libreville avec le gouvernement ».

 

De son côté Martin Ziguélé, président du MLPC a indiqué qu’ « il est temps que la législature, la médiature et certaines personnes de bonne volonté agissent face à ces attaques perpétrées contre la personne physique du peuple centrafricain ».

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 23:59

 

 

les-soldats-de-lunion-africaine.jpg

 

 

Bangui, 19 septembre 2012 (RJDH) – Au total 2000 hommes de l’armée ougandaise et 500 autres du Sud-Soudan ont été mis à la disposition de l’Union africaine, le mardi pour traquer la rébellion de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony. L’information est donnée dans un communiqué de presse du bureau desNations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), datant du 18 septembre. L’événement s’est déroulé à la base de Yambio au  Soudan du Sud.


A cette occasion, le chef de l’UNOCA, Abou Moussa, qui s’est réjoui de la constitution de cette force régionale de lutte contre la LRA, a indiqué que « ce moment important marque l’aboutissement de nos efforts collectifs visant à mettre définitivement fin aux activités de la LRA, mouvement tristement célèbre, à l’origine des exactions insupportables contre les populations des pays affectés ».


Il a aussi rendu hommage aux pays qui ont accepté d’envoyer des hommes pour  faciliter la mise en œuvre de la stratégie régionale de lutte contre la LRA adoptée par le Conseil de sécurité le 29 juin 2012.

 

Le chef du bureau de l’ONU pour l’Afrique centrale a par ailleurs plaidé pour un renforcement de la coordination entre la force régionale d’intervention de l’UA et toutes les parties prenantes, y compris les missions et représentations des nations Unies concernées. « Ensemble, nous réussirons », a-t-il déclaré en réitérant ces initiatives qui visent à protéger les populations civiles et de contribuer au développement des régions affectées.

 

Tout en remerciant l’ONU, l’Union européenne les Etats-Unis et les autres partenaires pour leur soutien, l’envoyé spécial de l’UA pour la question de la LRA, José Francisco Madeira, a attiré l’attention de toutes les parties prenantes sur les défis qui restent à relever. Il a souligné entre autres l’urgence de mobiliser davantage des moyens logistiques, matériels et financiers pour faciliter les opérations.

 

La cérémonie de Yambio intervient après celle qui a eu lieu le 12 septembre dernier   à Obo (est de la République centrafricaine) où 360 militaires centrafricains ont été mis à la disposition de l’UA. La République démocratique du Congo a annoncé également le déploiement de ses troupes, mais la date n’est pas encore déterminée.


Dans la perspective de la neutralisation de cette rébellion ougandaise, l’UA préconise de mettre en place une force régionale constituées de 5000 hommes. Avec les 2000 soldats ougandais, 500 soldats sud-soudanais et 360 hommes de l’armée centrafricaine, il reste encore environ 2000 personnes pour atteindre les objectifs de l’UA   

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 22:29

LOS ANGELES (AFP) - (AFP) - Invisible Children, l'ONG californienne à l'origine d'une vidéo controversée sur le criminel de guerre ougandais Jospeh Kony ayant fait sensation sur internet, a diffusé jeudi la deuxième partie de son documentaire et appelé à une journée d'action le 20 avril.

Après l'impact mondial de "Kony 2012", un documentaire d'une demi-heure visionné par des dizaines de millions de personnes depuis sa diffusion sur internet début mars, l'ONG a diffusé jeudi "Kony 2012 - Deuxième partie", avec l'objectif avoué de répondre aux critiques dont elle a fait l'objet.

Car si la première vidéo a incontestablement contribué à attirer l'attention sur Josph Kony, le chef de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), inculpé de viol, mutilations, meurtres et recrutement d'enfants par la Cour pénale internationale (CPI), des voix se sont élevées pour dénoncer un film simpliste au combat dépassé -- Kony, affaibli, est déjà recherché par la CPI -- et s'interroger sur la déontologie de l'ONG et l'utilisation de ses fonds.

L'hospitalisation pour "trouble psychotique bref" de Jason Russell, le réalisateur du film, retrouvé nu dans le rues de San Diego mi-mars, gesticulant et tenant des propos incohérents, avait également jeté une ombre sur l'ONG.

"Un mois après (Kony 2012), nous diffusons ce film pour expliquer la création de la campagne, les progrès qui ont déjà été faits et ce que nous pouvons faire maintenant pour soutenir les efforts visant à mettre un terme aux violences de la LRA", explique Ben Keesey, directeur de Invisible Children, en ouverture de la nouvelle vidéo, d'une durée d'une vingtaine de minutes.

Aux reproches de simplification, le film répond en multipliant les chiffres et en rappelant que si Joseph Kony a effectivement quitté l'Ouganda et que son "armée" n'est plus composée aujourd'hui que de quelques centaines d'hommes, il continue à sévir en République centrafricaine, en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, et a tué depuis 2008 quelque 2.400 personnes.

Pendant le mois qui a suivi la diffusion de Kony 2012, 57 personnes ont été enlevées par la LRA, affirme l'ONG.

© AFP Diffusion de la première partie d'un documentaire d'Invisible Children sur le criminel de guerre Jospeh Kony, le 17 mars 2012 à Gulu, en Ouganda
© AFP/Archives Isaac Kasamani
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