Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 12:38

© AFP

BANGUI (AFP) - Une délégation de la coalition rebelle du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre en Centrafrique, se rendra à Libreville pour négocier le 6 janvier, a-t-on appris vendredi de source de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC).

 « Le secrétaire adjoint de la CEEAC (le général Guy-Pierre Garcia) a un contact ferme avec les rebelles. Leur chef Michel Djotodia a pris la décision. Ils partiront le 6 pour Libreville. Ils sont au nombre de dix », a-t-on précisé de même source, soulignant que le porte-parole du Séléka Eric Massi et son président Michel Ndjotodia seraient présents.

Partager cet article
Repost0
3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 21:20
(Le Temps.ch 03/01/2013) Les rebelles du Séléka suspendraient leur offensive, selon leur porte-parole Eric Massi. Sur le plan militaire, la situation s’est compliquée pour les rebelles, qui n’avaient jusque-là eu à affronter que des troupes centrafricaines en débandade. La bataille à Bangui, à l’image des affrontements qui l’avaient ensanglantée en 1996, 1997, 2001 ou 2003, n’aura peut-être pas lieu. En tout cas pas tout de suite. Mercredi, la perspective de négociations entre François Bozizé, le président centrafricain, et la rébellion du Séléka, parvenue à Sibut, à 160 km de la capitale, a encore gagné en probabilité. D’après une source diplomatique de l’AFP, des pourparlers devraient se tenir le 8 janvier à Libreville, au Gabon, sous le parrainage du président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso. Quelques heures auparavant, le porte-parole du Séléka, Eric Massi, a laissé entendre qu’elle «suspendait l’offensive» et enverrait une délégation à Libreville. Après trois semaines d’une progression spectaculaire (LT du 27.12.12), le Séléka semblait hésiter ces derniers jours sur la stratégie à suivre. Sur le plan militaire, la situation s’est compliquée pour les rebelles, qui n’avaient jusque-là eu à affronter qu’une armée centrafricaine en débandade. Mais la force d’interposition de la Fomac (Force multinationale d’Afrique centrale) en Centrafrique a été renforcée à 760 hommes avec l’arrivée, depuis lundi, de trois contingents de 120 soldats congolais, gabonais puis camerounais. Hier, le commandant de la Fomac, le général gabonais Jean-Félix Akaga, a prévenu que l’attaque de Damara, où ont été déployés les renforts, constituerait «une déclaration de guerre». Sur le plan diplomatique, le dilemme qui se posait à l’Union africaine (UA) et aux dirigeants d’Afrique centrale semble tranché. Entre le soutien à un régime qui a perdu toute crédibilité et la perspective de le voir chuter sous l’assaut d’insurgés, la voie légitimiste l’a emporté. L’UA a ainsi déclaré son «rejet absolu de toute tentative de s’emparer du pouvoir par la force, ainsi que du recours à la rébellion armée pour faire valoir des revendications politiques». François Bozizé n’en a pas moins été contraint à de rudes concessions. A Bangui dimanche passé, le président en exercice de l’UA, le Béninois Thomas Boni Yayi, lui a arraché la promesse d’un gouvernement d’union nationale. Il devrait figurer au menu des discussions à Libreville. Angélique Mounier-Kuhn
Partager cet article
Repost0
3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 17:58
Bozize-YAFP, 02/01/2013 21h20

Le président centrafricain François Bozizé a limogé mercredi son propre fils Jean-Francis Bozizé de son poste de ministre délégué chargé de la Défense, et a repris lui-même ce portefeuille, a-t-on appris auprès de la presse présidentielle.

Le ministre délégué à la Défense Jean-Francis Bozizé a été relevé de ses fonctions. Le chef d'état-major a également été relevé. Le chef de l'Etat prend en main le portefeuille (de la Défense), indique la presse présidentielle centrafricaine.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 18:57

Bien que ce retour soit tardif, il est cependant salutaire et souhaitable pour plusieurs raisons

Le Tchad a joué un rôle de premier plan dans le coup d’Etat militaire du 15 mars 2003. Les éléments tchadiens qui ont accompagné François Bozizé à l’époque y sont restés longtemps. Dix ans après, les hommes forts de Bangui doivent enfin passer la main aux vrais fils du pays pour s’occuper de l’escorte du chef de l’Etat. Bien que ce retour soit tardif, il est cependant salutaire et souhaitable pour plusieurs raisons.

Pour mémoire, les éléments tchadiens venus à Bangui pour besoin de la cause ont été à l’origine de plusieurs dégâts et exactions aux conséquences néfastes sur l’économie du pays. Le projet «DROP» de la préfecture de l’Ouham-Péndé pillé et mis à sac, des véhicules emportés vers le Tchad, le projet japonais «KAJIMA» n’a pas aussi été épargné, ainsi que la CFAO qui a payé le 15 mars 2003 le lourd tribut des exactions et pillages commis par les éléments tchadiens.

Conséquence: beaucoup de Centrafricains sont au chômage et la RCA ne parvient pas aujourd’hui à retrouver sa forme suite à ces évènements malheureux qu’a connus le pays. Une autre conséquence logique de cet évènement est la déstabilisation de la région nord qui a connu une série de rebellions armées et que, par-dessus, tout reste fragile.

La présence des troupes tchadiennes en RCA inquiète énormément et pose un problème réel de souveraineté. Ces éléments tchadiens qui sont les chefs d’orchestres de la sécurité du chef de l’Etat bénéficient d’une impunité incompréhensible et dictent leur loi, tant pour ceux qui sont à Bangui dans le cadre de la MICOPAX que dans le cadre de la sécurité personnelle du chef de l’Etat. Mais le président de la République semble insensible aux exactions commises par ces éléments tchadiens, le débordement de ces derniers inquiètent plus d’un à court, moyen et long terme. Et François Bozizé n’entend pas les ménager pour une énième fois. Pour mémoire, les éléments tchadiens sont soupçonnés d’être impliqués dans les complots politiquement corrects visant à renverser le régime de Bangui. Un groupuscule avait emporté des véhicules militaires avec des équipements militaires lourds vers une destination inconnue. D’aucuns sont soupçonnés d’être impliqués dans le projet du coup d’Etat de Sylvain Ndoutingaï. Selon certaines sources, les éléments tchadiens supplémentaires sont venus en renfort sans le consentement des autorités de Bangui. L’implication de ceux-ci dans la rébellion d’Hassan Al-Abib dit «HA» n’a pas aussi plu au haut commandement qui prend désormais à bout de pincette les troupes tchadiennes qui s’occupent de la sécurité du président de la République. Mais, de toutes les façons, le mal est fait, pour avoir incorporé des troupes étrangères dans l’armée pendant dix ans. En outre, des relations traditionnelles qui lient la RCA et le Tchad, l’aliénation aujourd’hui de notre armée a atteint un niveau au point que les dix ans de François Bozizé à la tête de l’Etat constitue une humiliation pour le peuple, car étant une véritable bombe à retardement dans les relations diplomatiques entre la RCA et le Tchad.

Il ne faut pas perdre de vue que la présence des troupes tchadiennes a modifié un peu la culture de paix qui caractérise les Centrafricains. Les deux gendarmes centrafricains froidement abattus par les troupes tchadiennes au Complexe Sportif 20.000 places sont oubliés, un véritable sacrifice sur l’autel. Pire encore, l’impunité reste le maître de cette diplomatie dont personne ne maîtrise les tenants et les aboutissants. Et, si les soldats tchadiens trouvent la RCA comme un véritable paradis de l’impunité, aujourd’hui, la fin de cette vie paradisiaque a sonné et les Centrafricains doivent prendre en main la sécurité des institutions de leur pays. Pour plusieurs Centrafricains contactés au sujet de ce retour des troupes tchadiennes, c’est un ouf de soulagement et un bon débarras. Mais la fausse note que déplore la société civile, c’est l’impunité qui a marqué la présence des troupes tchadiennes. Lorsqu’on sait que le pays fait face à plusieurs projets de coup d’Etat et où d’autres présumés coupables attendent encore leur procès pour atteinte à la sureté intérieure de l’Etat. Et si ce départ avait pu se faire deux ans seulement après le cout d’Etat du 15 mars 2003? C’est une question d’orgueil et de fierté nationale pour tous Centrafricains dignes de ce nom. Bokassa, Empereur ne s’est jamais appuyé sur des troupes étrangères pour sa sécurité.


Par Modonamsé, centrafricmatin

© Copyright Journal du Tchad

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 18:48

 

 

Bozize-et-Biya.jpg

 

 

Association des Centrafricains de la diaspora en France «Touche pas à ma Constitution ».

Défenseur des valeurs Constitutionnelles et des Droits de l’Homme.

Enregistré par la Préfecture Haute Garonne sous le N° W313017876.

81, rue Saint- Roch- BP 74184 31031 Toulouse cedex (France).

Mail : collectifcentrafricain@yahoo.fr

 

 

A

son Excellence Paul BIYA Président de la République du Cameroun

Palais de l’unité d’Etoudi

BP 4394 YAOUNDE

(CAMEROUN)


 

Objet : Lettre d’information sur la vie en danger des demandeurs d’asile et les réfugiés statutaires ressortissants Centrafricains au Cameroun.

 


 

Excellence Monsieur le Président,


Suite à un rapport accablant provenant de la Ligue Nationale des Droits de l’Homme Camerounaise, faisant état des menaces et des promesses d’assassinats faites aux demandeurs d’asile et des réfugiés Centrafricains vivant au Cameroun par les officiers et les supérieurs de l’armée centrafricaine venant de Bangui.


Le Collectif des Centrafricains réuni au sein de l’association « NE TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION », défenseur des valeurs constitutionnelles et des Droits de l’Homme, a l’insigne honneur de porter auprès de votre haute personnalité étant premier Magistrat Camerounais et garant de l’intégrité physique de tous les citoyens vivant dans votre pays, cette information qui vise à mettre en péril les vies humaines de nos concitoyens.


Certainement que la République du Cameroun, qui est signataire de la convention de Genève de 1951, relative à la protection des réfugiés mettra tout en oeuvre pour assurer la sécurité de nos Compatriotes qui sont des demandeurs d’asile et réfugiés statutaires se trouvant sur votre territoire.


Excellence Monsieur le Président de la République, comme il s’agit des vies humaines qui sont en danger sans doute que cette information aura un regard très particulier de votre part.


Recevez de la part des membres du collectif, Excellence Monsieur le Président de la République du Cameroun, l’expression de notre déférente considération.

 


Pièce jointe :

 La lettre du Président de la Ligue Nationale Camerounaise des Droits de l’Homme.

 

Ampliations :

 

- A SON EXCELLENCE FRANCOIS BOZIZE Président de la République Centrafricaine,

- A SON EXCELLENCE Monsieur le Ministre de la Défense Camerounaise,

- A SON EXCELLENCE Monsieur le Ministre de la sûreté nationale Camerounaise,

- A Madame la Représentante du HCR au Cameroun,

- Au Président la Ligue Nationale Camerounaise des droits de l’Homme,

- Au Président la ligue Nationale Centrafricaine des Droits de l’Homme.

 

Fait à Paris, le 31 Octobre 2012.

 

Pour le Collectif le Représentant en France.

 

Godfroy – Luther GONDJE- DJANAYANG

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 08:24

 

Firmin Feindiro

 

  Centrafrique-presse

 

Paris 23 sept (C.A.P) - Les informations faisant état de la présence en Belgique pour y demander asile de l’ancien Procureur de la République et conseiller juridique officieux de Bozizé,  l’ex-ministre de la justice et demi-dieu Firmin Findiro ne sont vraisemblablement pas étrangères à l’arrivée en France en mission spéciale du fils de Bozizé Aimé Vincent alias Papy et du capitaine Vianney Semndiro l’homme des opérations secrètes. Findiro à dû comprendre très vite qu'il n'était pas en sécurité en France. En juillet dernier, c'était plutôt le Botswana qui avait eu sa préférence pour la demande d'asile mais il a dû être obligé de retourner à Bangui à son corps défendant.

 

En effet, le départ du pays et la cavale actuelle de Firmin Findiro ne laissent pas du tout Bozizé tranquille. Il y a lieu de rappeler que si Findiro et Ndoutingaï ont tous les deux été limogés du gouvernement par Bozizé, ce dernier n’a jamais fait fermer et mis sous surveillance par la garde présidentielle le bureau de Ndoutingai alors que Bozizé a personnellement pris part à la fouille du bureau de Findiro qu’il a aussi fait mettre sous scellé.

 

 Firmin Findiro doit avoir sans doute en sa possession plusieurs dossiers compromettants ou susceptibles d’attirer des ennuis judiciaires à Bozizé qui redoute terriblement toute perspective de justice nationale ou internationale à son endroit. On se souvient par exemple que peu avant son arrivée au pouvoir au 15 mars 2003, le parquet du Tribunal de Grande Instance de Bangui avait pratiquement déjà bouclé le dossier de sa tentative de coup d’Etat de novembre 2001 pour qu’il puisse passer en jugement devant la cour criminelle de la RCA.

 

Findiro doit sans doute être en possession de ce dossier et de bien d’autres tout aussi sulfureux, notamment celui pouvant le traîner devant la CPI ou celui relatif à la scandaleuse affaire de la vente de l’immeuble de Bangui 2000 et de  l’incendie du supermarché RAYAN avec le Libanais Ali El Akhrass.

 

En limogeant Findiro du gouvernement et en le contraignant à prendre la poudre d’escampette pour se sauver du pays et s’exiler, Bozizé a poussé Findiro dans le camp des mécontents de son régime et de tous ceux aujourd’hui nombreux qui complotent dans l’ombre pour le renverser du pouvoir par tout moyen.

 

En décidant d’envoyer son fils Papy et surtout son homme des basses besognes Vianney Semndiro, celui-là même dont le nom a été souvent cité dans la mystérieuse disparition  du colonel Charles Massi, aux trousses de Findiro, Bozizé donne bien la preuve qu’entre Ndoutingaï et Findiro, c’est surtout le second qui constitue pour lui le plus gros danger qu’il lui faut enrayer. Contrairement à certaines informations le concernant, Sylvain Ndoutingaï serait toujours au Maroc et pas encore sur le territoire français où certains compatriotes prétendent l’avoir aperçu voire croisé dans des gares parisiennes. 

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 19:33

 

Feindiro

 

Paris, 21 septembre 2012 – (AN) – L’ex ministre centrafricain de la justice et de la moralisation, Firmin Findiro, aurait discrètement quitté la ville de Tours (Indre-et-Loire) où il s’était réfugié après avoir fui Bangui clandestinement pour la Belgique, a-t-on appris d’une source proche du dossier.


Findiro, qui craint pour sa sécurité,  serait arrivé en Belgique en début de semaine en compagnie de son mentor et ex tout-puissant ministre des finances et du budget Sylvain Ndoutingaï lui aussi arrivé en France après un séjour au Maroc, officiellement pour raison de santé. 

Les deux compères, dont les noms sont cités d’être derrière les attaques des villes de Damara et Sibut en début de semaine par les éléments de la CPJP-Fondamentale,   auraient l’intention de solliciter l’asile politique auprès des autorités belges si ce n’est déjà fait.

L’ex ministre de la justice, est soupçonné d’être l’auteur intellectuel d’une tentative de coup d’État contre le régime du président François Bozizé. Une accusation qu’il a toujours nié. « Je n’ai jamais pensé faire un coup d’Etat contre le régime de l’actuel président centrafricain François Bozizé et encore moins me procurer des armes depuis l’Angola, l’Ukraine ou sur internet », avait-il déclaré fin juillet. 


Firmin Findiro, personnage sulfureux, avait été débarqué du gouvernement le 16 juillet 2012 après un séjour en France sans qu’aucun motif officiel n’ai été fourni.  L’ex-ministre de la justice et porte-parole du gouvernement  s’était vu refoulé à l’aéroport de Bangui Mpoko le 9 juin alors qu’il devait voyager en France, officiellement pour des raisons de santé.
 
Depuis, son nom est régulièrement cité dans une affaire de trafic d’ivoire et de diamant en association avec son frère aîné, Laurent Findiro, ancien sous-préfet de Bakouma (à l’est de Centrafrique) qui est accusé de meurtre. Il a été arrêté fin juillet et conduit à Bangui où il serait toujours détenu dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de 13 mineurs dont les cadavres ont été découverts sur le terrain de Safari de la société CAWA.

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 00:13

Un programme de démobilisation des groupes rebelles est en cours en République centrafricaine. Mais le pouvoir doit, de son côté, faire preuve d'une meilleure volonté pour mettre un terme à plusieurs années d'instabilité.

Des soldats centrafricains marchant dans les rues de Bangui, décembre 2007. REUTERS/David Lewis

 

Le «dernier groupe rebelle de République centrafricaine désarme», titraient de nombreux journaux, en date des 25 et 26 août 2012.

La Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) venait en effet de signer un accord avec le pouvoir de Bangui, la capitale du pays, afin de rejoindre le processus Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) (concernant les ex-combattants du pays) et de se transformer en parti politique.

Au même moment, Baba Ladé (chef rebelle tchadien, général autoproclamé) annonçait le retour de son Front populaire pour le redressement (FPR) en Centrafrique pour négocier avec les autorités de Bangui (et de N’Djamena), et se rendait effectivement à la Force multinationale de l’Afrique Centrale (Fomac) quelques jours plus tard.

L’abandon des armes par les deux principaux groupes rebelles à avoir déstabilisé le pays au cours des derniers mois ouvre une fenêtre d’opportunité importante pour la stabilisation du pays.

Mais l’accalmie ainsi créée ne doit pas se transformer en une illusion sécuritaire qui conforterait le régime dans son inaction sur le plan des réformes.

Certes, il s'agit d'une bonne nouvelle pour les populations civiles vivant sous la menace du CPJP depuis sa création en 2008. Mais le désarmement du groupe rebelle, fut-il le dernier actif à ce jour, ne permettra néanmoins pas de pacifier définitivement la République Centrafricaine.

Sans une stratégie globale de réformes exhaustives adressant les causes profondes de l'insécurité, le processus de DDR en lui-même ne saurait constituer à lui seul un processus de paix efficace sur le long terme, comme nous le rappelle les cas de la République démocratique du Congo ou du delta du Niger.

La République Centrafricaine avait pourtant adopté un tel programme de réformes en profondeur de ses institutions à la suite de l'accord désigné sous le vocable Dialogue politique inclusif, de décembre 2008.

La pression internationale s'est cependant évanouie au lendemain de la signature de l'accord, permettant au président François Bozizé de renier un certain nombre de ses engagements, notamment ceux liés à la reconfiguration de la Commission électorale indépendante (CEI).

Des accords de paix, mais le feu couve encore

A la suite de sa réélection en 2011, ponctuée de fraudes et de nombreuses irrégularités, Bozizé abandonna purement et simplement toute réforme prévue par l'accord.

Le gouvernement adopta plutôt une stratégie de négociations bilatérales avec les principaux groupes rebelles.

L'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) et l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD, principale rébellion centrafricaine auto-dissoute en mai 2012) acceptèrent tour à tour de joindre le processus DDR, relancé depuis peu sous l’égide du Bureau des Nations unies pour l'Afrique centrale (UNOCA) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) après des années de blocages.

Mais le désarmement des principaux groupes rebelles connus jusqu’ici ne saurait suffire à assurer la stabilité et la sécurisation du pays.

D’une part le banditisme continue de sévir jusqu’aux portes de Bangui et les attaques contre les populations civiles sont nombreuses —certaines étant même attribuées à d’anciens groupes rebelles pourtant enrôlés dans le DDR.

Sans compter les activités de la LRA dans l’est qui, malgré quelques succès obtenus par les forces armées ougandaises (UPDF), semblent se faire un nid juste à l’ouest de la zone d’opération militaire autorisée par Bangui.

Le départ annoncé de la Micopax (Mission de stabilisation de la paix en Centrafrique, constituée de soldats de dix pays de la sous-région d'Afrique centrale) ne fait qu'accentuer la nécessité de s'attaquer rapidement aux racines de l'instabilité.

Mais surtout, bien que le désarmement, la démobilisation et la réintégration des éléments armés demeurent des éléments centraux de tout processus de paix en République centrafricaine, le DDR sans processus de paix risque de renforcer plusieurs risques politiques majeurs en voie de devenir systémiques en Centrafrique.

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 00:04

 

drapeau-Nigeria.png

 

 

Afrik.com jeudi 20 septembre 2012/ par Fred Krock

 

Roland Ozawumi Omow est le nouvel ambassadeur nigérian accrédité auprès de la République centrafricaine. Il a présenté ses lettres de créance au président François Bozizé Yangouvonda, dans le Palais de la Renaissance, en présence des autres ambassadeurs accrédités en République centrafricaine.

(De notre correspondant)


Le Nigeria a nommé son nouvel ambassadeur en République centrafricaine, Roland Ozawumi Omow. Ce dernier est le nouveau chef de la diplomatie nigérienne dans le pays. Il a présenté ses lettres de créance au président François Bozizé Yangouvonda, dans le Palais de la Renaissance, en présence des autres ambassadeurs accrédités en République centrafricaine.

 

Selon les termes de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, tous les ambassadeurs ayant mandat de représenter leur pays dans un autre pays, doivent présenter officiellement leurs lettres de créance au président ou au ministre des Affaires étrangères du pays hôte.

 

L’ambassadeur Roland Ozawumi Omow, en présentant au président Bozizé ce document officiel, confirme la volonté des deux chefs d’Etats, nigérian et centrafricain d’entretenir une bonne collaboration. La République centrafricaine qui, de plus en plus, se confronte à des difficultés de tout genre, ne doit ménager aucun effort pour préserver ses relations avec les pays amis, à travers une action diplomatique véritablement dynamique.

 

Lors de la réception, organisée par Mme et M. Roland Ozawumi Omow à l’ambassade du Nigeria à Bangui, presque tous les diplomates accrédités en Centrafrique avaient répondu présents. Cette occasion a permis au nouveau représentant du Nigeria dans le pays de s’entretenir et d’échanger avec ses homologues.

Il a profité pour réitérer les engagements de son pays auprès de la République centrafricaine et a souhaité une « bonne coopération entre les pays amis ».

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 00:01

 

Anicet-Georges-Dologuele.jpg

 

 

 

20/09/2012 à 14h:00 Par Jeune Afrique

 

Anicet Georges Dologuélé, ancien premier ministre centrafricain, est de retour à Bangui pour s'occuper de sa nouvelle association "Espoir et avenir".


Premier ministre de 1990 à 2001 (sous le régime de Patassé) et ancien président de la Banque de développement des États de l'Afrique centralejusqu'en février 2011, le Centrafricain Anicet Georges Dologuélé, 55 ans, est de retour à Bangui depuis le 1er septembre. Tout en conservant ses activités au sein du cabinet parisien AfriPartners international Consulting, qu'il a fondé, il vient de créer une association baptisée Espoir et avenir, dont le but est de venir en aide aux plus démunis dans les domaines de la santé et de l'éducation.

 

« Je souhaite désormais partager le quotidien de mes compatriotes », explique-t-il. Une manière aussi de se réimplanter, après plus de onze ans d'éloignement. Pour bien signifier le caractère définitif de son come-back, Dologuélé a emménagé dans l'une de ses résidences banguissoises avec sa famille au complet. 

Partager cet article
Repost0